Le gouvernement minoritaire brandit déjà la menace du 49-3 pour faire passer un budget d’une brutalité sans précédent : gel des salaires, suppressions de milliers de postes dans les services publics, jours de carence, destruction de la Sécu… Et ce dans un contexte de plans sociaux en chaîne, menaçant des centaines de milliers d’emplois.
Face à la violence des attaques menées par le gouvernement Barnier, face à un ministre qui proclame son admiration pour Elon Musk et sa volonté de prendre modèle sur ses méthodes pour « lutter contre l’excès de bureaucratie », il faut une riposte à la hauteur.
Nous ne pouvons pas laisser faire ! C’est un carnage qui se prépare ! Un carnage qui nécessite une riposte d’ampleur ! Nous ne pouvons pas nous permettre de nous contenter d’une nouvelle
journée d’action sans lendemain! La gravité de la situation impose la grève et le blocage jusqu’à satisfaction des revendications.
C’est ce que disent les personnels depuis la rentrée, dans les motions adoptées en réunions syndicales et intersyndicales : « On a tiré le bilan des 14 journées de grève contre la réforme des retraites. Il nous faut organiser un vrai rapport de force. Pas une nouvelle journée d’action pour protester, pas une manifestation sans lendemain, mais la grève, la grève jusqu’à obtention de nos revendications. »
Les collègues rencontrés dans nos tournées d’écoles partagent cette analyse de la situation !
C’est aussi ce que les 200 militants FO réunis lors du conseil départemental du 8 novembre ont indiqué à l’unanimité :« nous ne devons pas laisser les cheminots, les hospitaliers, les salariés qui se mobilisent pour leurs emplois et leurs conditions de travail tout seuls ». Pour l’Union Départementale FO de Haute-Loire, il est évident que c’est en frappant tous ensemble et en même temps, que nous établirons le vrai rapport de force. Les conditions du tous ensemble sont en train de se réunir, c’est le moment d’y aller ! L’Union Départementale FO appelle tous ses syndicats et sections syndicales du privé et du public à réunir leurs instances, à réunir les salariés, à faire la tournée des ateliers et des services, à discuter partout, à la pointeuse, en salle de repos ou à la cantine pour lister les revendications et pour décider de l’action lorsque les conditions sont réunies et pour décider de rejoindre les cheminots et les fonctionnaires à partir du 11 décembre.
Pour Force Ouvrière
si les trains, les services publics et les établissements scolaires s’arrêtent, cela fournira un puissant levier à même de bloquer l’ensemble des mesures gouvernementales !
Pour cette raison, la FNEC FP-FO, avec sa fédération de fonctionnaires la FGF-FO, propose de discuter de se joindre à la grève des cheminots, dans l’unité la plus large.
Le SNUDI FO continue d’organiser des réunions partout dans le département pour permettre aux personnels de discuter et de décider décider de la grève comme :
- Au Pertuis, ce vendredi 15 novembre
- Au Chambon sur Lignon le jeudi 21 novembre à 12h
- À Bournoncle le 21 novembre à 16h30
- À Tence le 22 novembre
- À Monistrol sur Loire le vendredi 22 novembre à 12h
- Au Puy à l’école Michelet le 2 décembre à 12h
- À Saint Jeures le 6 décembre
- À Ste Sigolène le 10 décembre
- Et prépare des réunions à Retournac, Brioude, au Mazet St Voy, …
D’ores et déjà, le SNUDIFO 43 continue d’organiser ses tournées d’écoles dans tous les secteurs pour mettre à la discussion la proposition de la FGF et de la FNEC FP FO et à décider de la grève pour bloquer l’ensemble des attaques de ce gouvernement.
Le SNUDI FO tiendra sa commission exécutive mercredi 20 novembre. Les adhérents du SNUDI FO qui le souhaitent seront les bienvenus à cette Commission Exécutive qui tombe à point nommé dans ce contexte où les appels à la grève se multiplient et où l’heure est plus que jamais à la constitution du rapport de force!
Jours de carence
Dans le cadre du budget 2025 et des 60 milliards d’économies à réaliser sur le dos des salariés et de la Fonction publique, le ministre Kasbarian prévoit d’allonger de 1 à 3 jours le délai de carence pour les fonctionnaires et de réduire de 100 à 90% le traitement indiciaire perçu pendant des arrêts de maladie ordinaire. Ces mesures représentent une perte financière de l’ordre de plusieurs centaines d’euros ! Retrouvez ci-dessous plusieurs exemples ainsi qu’un simulateur en ligne qui vous permettra de constater la perte de salaire si ces mesures passent (en cliquant ici) !
