L’IA oppose une fin de non-recevoir aux représentants des personnels. Inacceptable!
Malgré des conditions rendues difficiles par les mesures gouvernementales dites sanitaires, la grève a été très suivies dans le département.
250 personnels de l’Education Nationale ont manifesté dans les rues du PUY, de la préfecture à l’Inspection Académique, avec la FNEC FP FO, la FSU, la CGT, SUD et l’UNSA pour exiger la satisfaction immédiate des revendications :
- L’augmentation des salaires, à l’image des 183 euros net en point d’indice obtenu par les personnels hospitaliers, à l’inverse des misérables miettes individuelles et sous forme de prime envisagées par Blanquer.
- L’arrêt des suppressions de postes qui remettent en cause les conditions de travail des personnels et d’enseignement des élèves.
- L’arrêt de la destruction des structures spécialisées, en particulier de l’EREA de Brioude soumis à une grave pénurie d’enseignant.
- La création massive de postes d’enseignants sous statut comme premier des gestes barrières à l’opposé de l’embauche de quelques contractuels exploités pour seulement quelques semaines.
- Un vrai statut et un vrai salaire pour les AESH et les AED massivement mobilisés
- L’abandon des contre-réformes gouvernementales qui territorialisent l’école et explosent les statuts (loi Rilhac, loi 4D, réforme de la formation, …)
Les 250 manifestants ont vivement exprimer leur opposition à la modification de calendrier scolaire que veut leur imposer le ministre en déplaçant 15 jours de congés de Juillet aux congés d’hiver, conformément aux exigences répétées du MEDEF.
Alors que les personnels ont fait part, sur le perron de l’Inspection Académique, de tous les problèmes dont ils sont assaillis, Madame l’Inspectrice d’Académie a refusé de recevoir les représentants de la délégation intersyndicale en souhaitant exclure le représentant de la FNEC FP FO (fédération majoritaire).
L’Inspectrice d’Académie confirme par son attitude le mépris constant vis-à-vis des personnels et de leurs représentants qui la conduit à multiplier les refus de dialogue.
Dans ces conditions, le SNUDI-FO 43 se félicite du communiqué commun des fédérations syndicales de l’enseignement de Haute-Loire FO, FSU, UNSA, CGT, SUD en pièce jointe qui indique :
“Les fédérations syndicales mettent solennellement en garde Mme la DASEN pour qu’elle mette un terme à ses pratiques, qui ternissent la fonction d’inspecteur d’académie garant du bon fonctionnement de l’école de la République. Elles mettent en garde les uns et les autres sur les communiqués produits par Mme la DASEN qui ne sont que des opérations de communication non conformes aux faits. De par son expérience, Madame la DASEN devrait d’ailleurs savoir que tôt ou tard, la vérité reprend le dessus.“
Il devient donc évident que face à ce mépris, seul le rapport de force conséquent permettra aux personnels d’être entendus et d’obtenir satisfaction sur leurs revendications.
Alors que dans de très nombreux secteurs, les salariés entrent en résistance pour défendre leurs acquis (EDF, dans le secteur médico-social, à la Raffinerie de Grandpuits, à l’ADAPEI du Puy-de-Dôme, à AUBRILLAM de Brioude, CASINO et BRICOCASH au Puy, les étudiants, …), la journée de grève du mardi 26 janvier est un point d’appui pour organiser et amplifier le rapport de force.
Le gouvernement tergiverse face à la pression sociale qui monte, mais sa volonté c’est bien d’annoncer un nouveau confinement en imposant une rallonge des vacances d’hiver. Les personnels seraient privés de liberté pendant au moins 4 semaines avec rattrapage du travail en juillet! Nous n’accepterons pas!
Aussi, le SNUDI-FO 43, avec les fédérations syndicales de l’enseignement de Haute-Loire, appelle les personnels à se réunir dans les écoles et les secteurs pour prendre position contre les projets gouvernementaux, préciser les cahiers de revendications, et revenir plus nombreux encore les déposer à l’Inspection Académique.