Communiqué commun FO territoriaux (atsem) – snudi FO (PE)

REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES

Les inventions douteuses de l’Inspecteur de l?Education Nationale

de Monistrol/Loire

Depuis la rentrée l?Inspecteur de l?Education Nationale de la circonscription de Monistrol/Loire, a tenu différents « temps de formation » auprès des ATSEM exerçant dans la communauté de communes « Les marches du Velay ».

Sans doute pour ce faire, a-t-il obtenu l’aval des responsables de la communauté de communes. Pour autant une telle démarche où un responsable de l?Education Nationale s?érige, hors de ses compétences de fonctionnaire d?Etat, en formateur de personnels communaux pose une série de problèmes, à commencer par les intentions de Monsieur l’I.E.N.

Alors que le rapport Leloup Caraglio du 20 novembre, préconise la fin des circonscriptions et des IEN, faut ? il voir dans la démarche de cet inspecteur une volonté de reclassement personnel ?

De plus, il est apparu qu’a ces occasions, Monsieur l’I.E.N. avait tenu différents propos dont certains remettraient en cause les conditions de travail des enseignants de maternelle et des ATSEM.

Ainsi, alors qu?il s’agissait soi-disant d’un temps de formation, ces agents territoriaux se sont vus rappelés que : « la présence d’une ATSEM par classe maternelle n?était pas obligatoire ».

L’IEN aurait insisté sur la remise en cause de leur présence dans les classes de Grande Section. Or cette affirmation comme la précédente est contraire aux textes réglementaires. Rappelons que le code des communes indique « Toute classe maternelle doit bénéficier des services d’un agent communal occupant l’emploi d’agent spécialisé des écoles maternelles et des classes enfantines » (Article R412-127 du code des communes), et la GS est une classe maternelle.

Enfin, pour justifier ses propos, Monsieur l’Inspecteur s’appuie sur des exemples d’autres départements où le rapport d’une ATSEM par classe n’est par respecté. Mais pourquoi parler de la possibilité de diminuer le nombre d?ATSEM par classe lors de leur formation ?

La réponse ne résiderait-elle pas dans le coût de la réforme des rythmes scolaires ?

Lors de la mise en place de cette réforme et sachant que celle-ci avait un coût difficilement supportable pour les communes, l’I.E.N. a plusieurs fois étayé l?idée d’un encadrement des activités périscolaires par ces ATSEM.

Dans ces conditions, et au vu de ce qui passe maintenant dans plus en plus de communes en France ( Angoulème, Grenoble ?.), le SNUDI-FO ainsi que le syndicat FO des personnels Territoriaux resteront vigilants et dénonceront toute tentative visant à « sortir » les employés territoriaux des classes pour leur imposer des activités péri scolaires pour « boucher les trous ». Si tel était le cas, les accueils des enfants en classe maternelle ainsi que les conditions de travail des personnels territoriaux et enseignants seraient vivement détériorées.

Les syndicats FO veilleront aussi à ce que les horaires d’enseignement ne soient pas une nouvelle fois modifiés par une décision unilatérale de la communauté de communes sur les « bons conseils » de l?inspecteur de circonscription.

Ils rappellent leur opposition à la réforme des rythmes scolaires dont l’abrogation est toujours à l?ordre du jour.

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