DIRECTEURS, lisez et signez la pétition suivante: ppms-securite-petition

“Sécurité ? PPMS – ? Ca suffit !!! Les directeurs ne sont pas corvéables à  merci!”

En effet,

Sous couvert de « simplification des tà¢ches », la ministre entend aggraver la charge des travail des directeurs et leur imposer de nouvelles missions

Le 7 septembre, le ministère a réuni un groupe de travail relatif à  la « simplification des tà¢ches
des directeurs » et à  la mise en à·uvre du référentiel métier (BO spécial n°7 du 11-12-2014). Evoquer une « simplification », voire un « allègement » des tà¢ches est pour le moins inopportun dans une situation o๠les directeurs, qui sont des enseignants chargés de classe pour l?immense majorité, et non des chefs d?établissement, doivent se transformer en exécutants des politiques territoriales (rythmes scolaires, PEDT?), des dispositifs de refondation de l?école et màªme de prévention des actes de terrorisme. Autant de nouvelles missions qui dérogent au décret du 24 février 1989 définissant la fonction.
Toujours plus de travail et de responsabilités

D’entrée, soulignant le contexte d’extràªme tension de la rentrée, le SNUDI-FO a insisté sur l’aggravation des conditions de travail des directeurs chargés de mettre en à·uvre les mesures de sécurité complémentaires qui ajoutent à  la confusion et à  la complexité de celles définies par la circulaire de novembre 2015. Pour FO, les dispositifs de sécurité relevant des obligations de l?Etat, les directeurs ne sauraient se substituer ni aux forces de l?ordre, ni aux collectivités territoriales. Le syndicat a en particulier demandé l’abandon immédiat de la mesure qui consiste à  leur demander de solliciter des parents qui aideraient pour « la
sensibilisation et la mise en à·uvre des règles définies pour assurer la sécurité des entrées et
des sorties des élèves ». Qui sélectionne et sur quels critères les parents volontaires ? Qui définit leurs tà¢ches et les contrôle ? Qui porterait la responsabilité du choix de tel ou tel parent en cas d?incidents ? Qui assumerait la responsabilité pénale en cas d’accidents ?

FO exige la convocation immédiate d’un CHS-CT ministériel

Le SNUDI-FO a dénoncé l’absence de réponse de la ministre à  la demande de la FNEC FPFO de réunion du CHSCT ministériel, instance qui doit àªtre consultée sur les règlements et consignes de sécurité. Il a rappelé l’avis unanime adopté par les représentants FO, FSU, UNSA lors du CHSCT M du 11 février 2016 réclamant « des clarifications de responsabilités » notamment sur le plan de la rédaction des PPMS.
Des tà¢ches et obligations supplémentaires?l’exemple du BE 1D (base élèves)

Sous prétexte de « simplification », le ministère entend notamment réintroduire la saisie des catégories socioprofessionnelles (CSP) dans le logiciel BE 1D, une donnée fortement contestée sur le fond et la forme et abandonnée en 2008. Le SNUDI-FO a réagi au travail considérable qu?imposerait cette mesure dont il a demandé l’abandon. Le ministère, en réponse au syndicat, a renvoyé à  « d’autres discussions »?
Le ministère « travaille sur la place des directeurs dans les PEDT »

Faits à  l’appui, le SNUDI-FO a souligné les conséquences des PEDT sur les conditions de travail et les garanties statutaires des directeurs. Pour le ministère, tout projet d?école devant  désormais s?inscrire dans le PEDT, le directeur devrait, « en binôme » avec le responsable éducatif municipal, impulser et renforcer le travail partenarial et l’articulation  scolairepériscolaire: organiser des temps de rencontre communs des personnels enseignants et territoriaux, des temps de travail et de formation conjoints, développer la liaison  école/collège, la co-éducation avec les parents? D’ailleurs, le ministère a confirmé que « la DGESCO travaille sur la place des directeurs dans les PEDT ».
Le SNUDI-FO a réaffirmé sa revendication d’abrogation
de la réforme des rythmes scolaires, d’abandon des PEDT et des protocoles locaux

La circulaire sur la simplification des tà¢ches des directeurs, le référentiel métier et les  protocoles départementaux et académiques démontrent que pour la ministre, le directeur doit devenir l?instrument de la politique de territorialisation du gouvernement et de la mise en  à·uvre de la loi de refondation.

Abandon du « référentiel métier des directeurs d?école »,
respect du décret n°89-122 du 24 février 1989

pour l’abandon de toutes les mesures qui transfèrent aux directeurs d?école des
responsabilités qui ne relèvent pas de leurs fonctions (PPMS, DUER, AFFELNET…);
– pour une véritable amélioration du régime des décharges de service pour tous les directeurs, pas un directeur sans décharge statutaire, pour une aide administrative pour chaque directeur ;
– pour une réelle amélioration financière (100 points d?indice pour tous), le versement aux « faisant-fonction » d’une rémunération identique à  celle des directeurs qu?ils remplacent ;
– pour l’abandon des protocoles locaux, départementaux, académiques?;
– pour l’abandon des postes de direction profilés.

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